Le jeûne, une nouvelle thérapie ?

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La Une propose un documentaire étonnant sur une méthode thérapeutique hors du commun qui traiterait de maladies aussi répandues que l’obésité, le diabète ou les rhumatismes : le jeûne. En Russie, mais également en Allemagne ou aux Etats-Unis des médecins et des biologistes explorent très sérieusement cette piste. « Le Jeûne, une nouvelle thérapie. », une enquête de Sylvie Gilman et Thierry Lestrade Une méthode thérapeutique qui traiterait l’obésité, les maladies chroniques et qui préparerait les patients à mieux lutter contre le cancer serait révolutionnaire. Et si elle existait déjà et ce en dehors des médicaments ? Utilisée depuis des milliers d’années, le jeûne en est l’une des plus anciennes pratiques médicales dans le monde. Hippocrate, le père de la médecine occidentale, soutenait que le jeûne était une capacité d’auto-guérison du corps. Mais il a peu intéressé la science médicale occidentale. C’est ainsi que le jeûne a surtout été étudié scientifiquement par des chercheurs soviétiques. En Sibérie, le jeûne est devenu un élément central de santé publique, une pratique répandue qui se base sur 40 ans d’études approfondies menées en ex-URSS. Mais ces études cliniques n’ont été publiées qu’en russe. Interviews de médecins et de patients à l’appui, ce film nous fait découvrir l’ampleur de ces travaux. Ces travaux ont donné naissance à une méthode rigoureuse mise en pratique dans différents centres de cure de jeûne. Mais la méthode commence à intéresser le monde scientifique en Occident. Longtemps défendu par des francs-tireurs qui ne craignaient pas les foudres de l’establishment médical, il fait aujourd’hui l’objet de nouvelles études par des chercheurs installés dans de grands laboratoires universitaires américains. Avec des résultats étonnants. Ainsi Los Angeles et la biologie moléculaire viendraient compléter ce que la clinique a montré du côté du lac Baïkal où à Saint-Pétersbourg. Et là, c’est tout à fait révolutionnaire ! En fait, c’est manger sans cesse qui ne serait pas normal pour notre corps. Notre organisme serait ainsi mieux équipé pour supporter la privation que les excès. Pratiquer le jeûne serait inscrit dans notre patrimoine génétique ! Un documentaire de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade produit par Via Découvertes avec la participation de la RTBF et Arte, Dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s’il existait une autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. Réputé pour sa source d’eau chaude, le sanatorium de Goriachinsk, dans la plaine sibérienne, est aussi connu pour son centre de jeûne, créé en 1995. Atteints d’asthme, de diabète, de rhumatisme, d’allergie… Les patients, très encadrés, n’ingurgitent rien à part de l’eau durant douze jours en moyenne, mais la cure se prolonge parfois trois semaines. Après la douloureuse crise d’acidose des débuts, ils se sentent plus en forme et les deux tiers voient leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures. Remboursé, ce traitement s’appuie sur quarante ans d’études scientifiques, malheureusement non traduites, qui ont démarré sous l’ère soviétique. Réflexe atavique. Le documentaire nous emmène aussi en Allemagne, à la clinique Buchinger, sur les rives du lac de Constance, où l’on soigne par le jeûne des maladies chroniques, et aux États-Unis, où Valter D. Longo, professeur de biogérontologie à l’université de Californie, étudie les effets du jeûne sur des souris atteintes de cancer – il a notamment montré que le jeûne décuple les effets de la chimiothérapie. À l’aide d’infographies très claires, le film explique les bouleversements complexes qui s’opèrent dans un organisme à la diète. Grosso modo, il réapprend à vivre de ses réserves, un réflexe atavique qui le purge et le rend plus fort. Aussi efficace que troublante, la démonstration de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (” Mâles en péril “) incite à réévaluer notre approche de la maladie et du soin. À l’instar des malades de Goriachinsk plus confiants après avoir surmonté l’épreuve du jeûne, on se découvre un corps plus résistant qu’on ne le croyait, une nouvelle plutôt réconfortante.

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