Comme une traînée de poudre

Cela fait plusieurs années que des policiers anti-stups l’annoncent : les producteurs de cocaïne inondent l’Europe de drogues bon marché. 300 tonnes de cocaïne sont entrées en Europe en 2006, dix fois plus qu’il y a dix ans. Des beaux quartiers de la capitale aux Antilles en passant par l’Espagne, ce documentaire remonte les filières de la cocaïne. Pour la première fois, une équipe de télévision a eu l’autorisation pendant plus d’un an de suivre plusieurs enquêtes avec les policiers de l’office central des stups ainsi qu’avec les marins et les unités de forces spéciales à bord de la frégate Ventôse., Trois cents tonnes de cocaïne sont entrées en Europe en 2006, soit dix fois plus qu’il y a dix ans, d’après les chiffres de la police. La cocaïne n’est plus réservée aux milieux branchés, à la jet-set. La moitié des consommateurs interpellés il y a deux ans étaient des ouvriers, des employés ou des étudiants. Comment cette évolution s’explique-t-elle ? Les cartels colombiens, qui contrôlent l’essentiel du marché, ont fait du vieux continent leur nouvelle cible. Ils ont adopté cette stratégie commerciale car aux États-Unis, les consommateurs de drogue délaissent la poudre blanche. Autre raison : la lutte contre le narcotrafic rend le marché américain très difficile à pénétrer. Il n’est pas étonnant alors que la police ait effectuée la plus grosse saisie de toute l’histoire de France : plus de quatre tonnes de cocaïne pure. Une opération à laquelle ce reportage étourdissant nous permet d’assister de l’intérieur. Malgré cette prise d’envergure, la guerre contre le narcotrafic semble très difficile à mener tant l’adversaire est puissant et insaisissable., Trois cents tonnes de cocaïne sont entrées en Europe en 2006, soit dix fois plus qu’il y a dix ans, d’après les chiffres de la police. La cocaïne n’est plus réservée aux milieux branchés ou à la jet set., Pendant six mois, une équipe de journaliste a suivi des policiers et des militaires dans leur lutte contre le trafic de cocaïne. Une enquête qui les a menés des beaux quartiers de Paris aux cités de banlieue, de l’aéroport de Roissy aux Antilles. 300 tonnes de cocaïne sont entrées en Europe en 2006, soit dix fois plus qu’il y a dix ans, d’après les chiffres de la police. La cocaïne n’est plus réservée aux milieux branchés, à la jet-set. La moitié des consommateurs interpellés il y a deux ans étaient des ouvriers, des employés ou des étudiants. Comment cette évolution s’explique-t-elle ? Les cartels colombiens, qui contrôlent l’essentiel du marché, ont fait du vieux continent leur nouvelle cible. Ils ont adopté cette stratégie commerciale car aux Etats-Unis, les consommateurs de drogue délaissent la poudre blanche. Autre raison : la lutte contre le narcotrafic rend le marché américain très difficile à pénétrer. Pas étonnant alors que la police ait effectuée la plus grosse saisie de toute l’histoire de France : plus de quatre tonnes de cocaïne pure. Une opération à laquelle ce reportage étourdissant nous permet d’assister de l’intérieur. Malgré cette prise d’envergure, la guerre contre le narcotrafic semble très difficile à mener tant l’adversaire est puissant et insaisissable.