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La folle cavale de Lionel Cardon
A l’automne 1983, Lionel Cardon est devenu l’ennemi public numéro un. Accusé de l’assassinat à Pessac d’un éminent chirurgien bordelais et de sa femme, il s’est lancé dans une cavale sanglante marquée par le meurtre d’un brigadier et père de famille de 35 ans et une spectaculaire prise d’otage dans un cabinet d’avocat à Paris où il a également attiré une journaliste. C’est la femme de ménage qui parviendra à donner l’alerte et, après neuf heures, Lionel Cardona acceptera finalement de se rendre. Jugé en 1986, il est condamné à la perpétuité à deux reprises mais il continuera de nier le meurtre de la femme du chirurgien., Histoire de cet homme accusé d’un double assassinat à Pessac, près de Bordeaux., Accusé de l’assassinat, à Pessac, d’un éminent chirurgien bordelais et de sa femme, Lionel Cardon s’est lancé dans une cavale sanglante marquée par le meurtre d’un brigadier et père de famille de 35 ans et par une spectaculaire prise d’otages dans un cabinet d’avocat à Paris où il a également attiré une journaliste. C’est la femme de ménage qui parviendra à donner l’alerte et, après neuf heures, Lionel Cardon acceptera finalement de se rendre. Jugé en 1986, il est condamné à la perpétuité à deux reprises mais il continuera de nier le meurtre de la femme du chirurgien., A l’automne 1983, Lionel Cardon est devenu l’ennemi public numéro un. Accusé d’un double assassinat à Pessac, près de Bordeaux, il s’est lancé dans une cavale sanglante marquée par le meurtre d’un policier et une spectaculaire prise d’otage dans un cabinet d’avocat à Paris. Le 11 octobre 1983, on retrouve le corps sans vie de François-Xavier Aran, un éminent chirurgien bordelais, dans la baignoire de sa villa à Pessac. Il a été ligoté de telle sorte qu’il a fini par s’étrangler dans ses liens. Sa femme Aline a disparu, de même que sa voiture. Les policiers de Bordeaux excluent rapidement la piste passionnelle. Selon les témoignages, le couple était très uni. La famille d’Aline lance un appel aux éventuels ravisseurs par l’intermédiaire de leur avocat, Me de Caunes. C’est à son cabinet que le 21 octobre, un homme appelle à plusieurs reprises. Il se présente comme un des ravisseurs. Les appels proviennent de cabines téléphoniques à Bordeaux. Les policiers parviennent à localiser l’homme et le prennent en chasse. Ils ne l’interpellent pas au cas où Aline serait encore en vie auprès d’éventuels complices. Ils perdent sa trace, mais peuvent établir un portrait robot.