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Didier Tallineau, l’homme aux deux visages
En août 1989, Catherine Charuau disparaît sans laisser de traces. Son compagnon, Didier Tallineau, prétend qu’elle l’a quitté après une énième dispute. En 1994, la justice enquête et prononce un non-lieu. En 1999, c’est Carole Le Yondre, une élève infirmière âgée de 20 ans, qui disparaît, à Nantes, après avoir passé la soirée dans le bar “La Louisiane”. Son cadavre est retrouvé neuf jours plus tard en périphérie de la ville. Grâce à un témoin ayant aperçu un véhicule suspect sur les lieux, les gendarmes ne tardent pas à appréhender un suspect : Didier Tallineau, le propriétaire de “La Louisiane”. Au cours de sa garde à vue, il reconnaît avoir tué les deux jeunes femmes dans un accès de rage. En 2002, Didier Tallineau est condamné par la justice à trente ans de réclusion criminelle pour ces deux meurtres et une tentative de meurtre sur une amie, en 1994. Contre toute attente, il sort de prison en décembre 2004, pour raisons de santé. Il est, en effet, atteint d’un cancer incurable de la plèvre et bénéficie de la loi “Kouchner”, lui permettant de mourir à son domicile. Cette libération provoque un tollé dans l’opinion publique, d’autant plus que l’état de santé de Didier Tallineau s’améliore. Après l’intervention de deux gardes des sceaux successifs, le meurtrier est finalement réincarcéré en septembre 2005. Il perd son combat contre la maladie le 6 décembre 2006. Depuis, la loi “Kouchner” a été modifiée afin de ne plus libérer les criminels dangereux susceptibles de récidive., En août 1989, Catherine Charuau disparaît sans laisser de traces. Son compagnon, Didier Tallineau, prétend qu’elle l’a quitté après une énième dispute. En 1994, la justice enquête et prononce un non-lieu. En 1999, c’est Carole Le Yondre, une élève infirmière âgée de 20 ans, qui disparaît, à Nantes, après avoir passé la soirée dans le bar “La Louisiane”. Son cadavre est retrouvé neuf jours plus tard en périphérie de la ville. Grâce à un témoin ayant aperçu un véhicule suspect sur les lieux, les gendarmes ne tardent pas à appréhender un suspect : Didier Tallineau, le propriétaire de “La Louisiane”. Au cours de sa garde à vue, il reconnaît avoir tué les deux jeunes femmes dans un accès de rage.En 2002, Didier Tallineau est condamné par la justice à trente ans de réclusion criminelle pour ces deux meurtres et une tentative de meurtre sur une amie, en 1994. Contre toute attente, il sort de prison en décembre 2004, pour raisons de santé. Il est, en effet, atteint d’un cancer incurable de la plèvre et bénéficie de la “loi Kouchner”, lui permettant de mourir à son domicile. Cette libération provoque un tollé dans l’opinion publique, d’autant que l’état de santé de Didier Tallineau s’améliore. Après l’intervention de deux gardes des Sceaux successifs, le meurtrier est finalement réincarcéré en septembre 2005. Il perd son combat contre la maladie le 6 décembre 2006. Depuis, la “loi Kouchner” a été modifiée afin de ne plus libérer les criminels dangereux susceptibles de récidive., Didier Tallineau… cet homme a tué deux fois en l’espace de dix ans. La première fois, c’était en 1989. La victime, Catherine Charuau était sa petite amie, ils venaient de s’installer ensemble dans une petite maison à Oulmes, en Vendée. Pendant près de dix ans, personne ne va le soupçonner de ce crime. Les parents de Catherine vont chercher leur fille disparue pendant de longues années, mais en vain. cet homme a tué deux fois en l’espace de dix ans. La première fois, c’était en 1989. La victime, Catherine Charuau était sa petite amie, ils venaient de s’installer ensemble dans une petite maison à Oulmes, en Vendée. Pendant près de dix ans, personne ne va le soupçonner de ce crime. Les parents de Catherine vont chercher leur fille disparue pendant de longues années, mais en vain. Leur avocat, Maître Yves-Noël Genty, revient pour Faites entrer l’accusé sur ces vaines recherches, sur la réouverture d’une enquête cinq ans après la disparition de la jeune fille. Une enquête qui ne donnera rien jusqu’en 1999, date du deuxième meurtre de Didier Tallineau. Cette fois, en Loire-Atlantique, dix ans après son premier meurtre impuni, Didier Tallineau frappe à nouveau. Sa deuxième victime est une étudiante infirmière, Carole Le Yondre, elle avait vingt ans. Avec Christophe Hondelatte, l’adjudant Fabrice Quéron de la BRD de Nantes, revient sur les auditions de Didier Tallineau durant lesquelles ce dernier lui sert différentes versions avant d’avouer le meurtre de Carole. C’est ce second crime qui permettra d’élucider le premier et c’est devant le juge d’instruction Philippe Huart que Didier Tallineau avouera le précédent meurtre, en plus d’une agression en Allemagne. Pour les deux meurtres, il a à chaque fois écopé de la même peine : trente ans de prison assortis d’une peine de sûreté de vingt ans. L’affaire Tallineau ne s’arrête pas là. Après les verdicts des deux procès de 2001 et 2002, le deuxième chapitre de cette affaire complexe aura beaucoup plus de retentissement. Pourquoi ? Parce que, après quatre ans et demi de prison, atteint d’un cancer de la plèvre, il est libéré au titre de la loi sur les droits des malades. Cette libération scandalise les familles des deux victimes. Après de nouvelles expertises, Tallineau est vite réincarcéré. Il meurt peu de temps après en prison.
