En quarante ans de chansons et au fil de vingt-quatre albums, Françoise Hardy n’a jamais quitté le premier rang des icônes de la chanson. Pourtant, elle a dit adieu à la scène au début de sa carrière par impossibilité de se produire en public et a toujours déclaré qu’elle ne se sentait pas “chanteuse”. Étrange destin…, Idole des jeunes dans les années 1960, Françoise Hardy se prête au jeu du portrait et revient en toute sincérité sur ses succès, ses désillusions et ses amours. Adolescente complexée et renfermée, Françoise Hardy se réfugie dans la musique. En 1961, à l’âge de 17 ans, elle décroche son premier contrat avec une maison de disques. En pleine vague yé-yé, le titre “Tous les garçons et les filles” la propulse au rang d’étoile montante de la chanson française. Sa beauté envoûtante, ses textes mélancoliques et sa grande timidité conquièrent le coeur du public et des critiques. Elle affiche sa silhouette longiligne en couverture des magazines, s’essaye au cinéma et se produit dans toute la France. En 1967 débute son idylle avec Jacques Dutronc, dont elle aura un fils, Thomas, né en 1973. Lasse de devoir lutter contre son hyperémotivité, elle décide brusquement d’arrêter la scène et de se consacrer uniquement à l’enregistrement de ses albums, entourée de Michel Berger, de Serge Gainsbourg ou d’Étienne Daho. En 2004, suite à un problème de santé, Françoise Hardy éprouve le besoin de crier son amour de la vie. Comme à son habitude, elle recourt à l’écriture comme catharsis et met en musique ses souffrances et ses doutes. L’enregistrement de l’album Tant de belles choses, auquel collabore Thomas Dutronc, débute peu de temps après. Dans l’intimité du studio et dans sa villa de Corse, où elle se ressource avec son mari, Françoise Hardy feuillette l’album de sa vie. Avec un franc-parler et une lucidité incroyables, elle évoque son enfance marquée par l’absence de son père, le couple mythique qu’elle forme avec Jacques Dutronc, le bonheur d’être mère et ses quarante ans de carrière. De nombreux extraits d’émissions, d’interviews et de scopitones retracent l’engouement suscité par celle qui fut une égérie des sixties, adulée par Bowie ou encore Mick Jagger, qui la considérait comme son idéal féminin., En quarante ans de chanson et au fil de vingt-quatre albums, Françoise Hardy n’a jamais quitté le premier rang des icônes de la chanson. Sa silhouette longiligne, son extraordinaire beauté, son style fait de mystère et de mélancolie ont tout de suite attiré l’attention du public et des magazines. La belle Françoise a un charme typiquement français et un rayonnement international. Elle est restée un cœur pur, une personnalité lumineuse et forte, qui continue à tracer son chemin, fidèle à sa nature et droite vis-à-vis des autres. Dans ce documentaire, Françoise Hardy se prête au jeu du portrait et revient en toute sincérité sur ses succès, ses désillusions et ses amours., En quarante ans de carrière et au fil de vingt-quatre albums, Françoise Hardy n’a jamais perdu son statut d’icône. Et ce malgré des adieux précoces à la scène. Sa voix reflète à merveille un univers doux-amer et clair-obscur. Elle a traversé les années “yéyé” auxquelles elle a appartenu par hasard, les années Gainsbourg, les années Berger, les années Daho en gardant son originalité sans cesser de se renouveler. Auteur de quelques-uns des plus beaux textes de la chanson française, elle a toujours choisi ses collaborateurs parmi les meilleurs. Mick Jagger a déclaré qu’elle était son idéal féminin, David Bowie et Bob Dylan l’ont consacrée comme l’une des leurs. Sa vie commune, puis côte à côte, avec Jacques Dutronc a tracé la légende d’un couple solide et d’une relation fascinante malgré les blessures et les désillusions.