J’ai tué ma mère

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Hubert Minel n’aime pas sa mère. Du haut de ses 17 ans, il la jauge avec mépris, ne voit que ses pulls ringards, sa décoration kitsch et les miettes de pain qui se logent à la commissure de ses lèvres quand elle mange bruyamment. Au-delà des irritantes surfaces, il y a aussi la manipulation et la culpabilisation, mécanismes chers à sa génitrice. Confus par cette relation amour/haine qui l’obsède un peu plus chaque jour, Hubert vague dans les arcanes d’une adolescence à la fois marginale et typique – découvertes artistiques, ouverture à l’amitié, ostracisme, sexe – rongé par la hargne qu’il éprouve à l’égard d’une femme qu’il aimait pourtant jadis., Un adolescent nourrit une haine envers sa mère. Ce n’est qu’à l’âge adulte qu’il retrouvera son amour pour elle. Xavier Dolan, François Arnaud, Anne Dorval. Un film de Xavier Dolan., Hubert Minel ne supporte pas sa mère. Il la regarde avec dégoût manger sa tartine de fromage, lui jette un oeil méprisant quand elle s’extasie sur une nouvelle veste et lui reproche de ne pas communiquer. Il ne se confie pas à elle mais à Julie, sa professeure, auprès de laquelle il fait passer sa mère pour morte. Chantale, sa mère, l’apprend, et c’en est trop pour elle. Leur vie, rythmée par les disputes, est devenue tellement insupportable qu’elle recontacte le père d’Hubert pour trouver une solution. Ils décident d’envoyer le rejeton rebelle en internat. La mort dans l’âme, Hubert fait ses adieux à son petit ami Antonin et à sa professeure. Mais le pensionnat ne fait qu’augmenter sa haine pour sa mère et sa mélancolie de ne pouvoir s’entendre avec elle. JE T’AIME MOI NON PLUS. Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, J’ai tué ma mère fut la révélation du Festival de Cannes 2009. Le titre provocateur et métaphorique de ce premier film d’un jeune acteur canadien était sur toutes les lèvres. Artiste en devenir, écorché mais raisonné, le personnage d’Hubert (Xavier Dolan luimême, brillant) et celui de Chantale, sa mère fantaisiste mais solide (Anne Dorval, géniale) forment un couple de cinéma inédit et authentique, à la fois dramatique et comique. Xavier Dolan filme cette histoire universelle d’amour-haine entre un fils et sa mère, dépeignant le ridicule d’un quotidien tissé de moments infiniment drôles et tout aussi tristes. La facture formelle multiplie les procédés narratifs avec une aisance, une unité de ton et une beauté souvent époustouflantes. Comme ces scènes fantasmées où Hubert s’imagine faire exploser la maison de son père ou voit sa mère en sainte martyre, servies par des ralentis (avec la musique planante de Nicholas S. L’Herbier) évoquant Wong Kar Wai, des accélérés dignes des grands comiques muets ou encore des pauses photographiques à la Pierre et Gilles. Prix SACD et Art Cinéma Award à la Quinzaine des réalisateurs, Prix Regards Jeunes, Cannes 2009 Xavier Dolan travaille actuellement sur son troisième long métrage, Laurence Anyways, coproduit par ARTE France Cinéma, avec Monia Chokri et Melvil Poupaud., Hubert, 16 ans, ne supporte plus Chantale, sa mère. Tout en elle l’irrite, depuis son comportement un rien vulgaire jusqu’à sa garde-robe de mauvais goût. Mais le garçon a beau l’accabler de reproches, celle-ci feint l’indifférence ou s’abandonne au jeu de l’engueulade, le temps d’un éclat vite oublié. Lorsqu’il lui annonce son projet de quitter la maison pour aller vivre avec son meilleur ami Antonin, elle cède sans réfléchir, mais quelques jours plus tard, elle se dédit. Ne vient-elle pas d’apprendre, par la maman d’Antonin rencontrée par hasard, que leurs fils sont amants? Lorsque Hubert, furieux, fugue et trouve abri chez une enseignante sensible à sa cause, Chantale, de guerre lasse, se tourne vers le père du garçon afin qu’il l’aide à faire entendre raison à leur fils., Hubert, 16 ans, est en conflit avec sa mère. Elle l’horripile jusque dans les moindres détails, et il ne supporte plus son côté manipulateur et culpabilisateur. Perturbé par cette relation d’amour-haine, Hubert vit sa vie d’adolescent tout en gardant la nostalgie d’une enfance heureuse., Hubert Minel n’aime pas sa mère. Du haut de ses 17 ans, il la jauge avec mépris, ne voit que ses pulls ringards, sa décoration kitsch et les miettes de pain qui se logent à la commissure de ses lèvres quand elle mange bruyamment. Au-delà de ces irritantes apparences, il y a aussi la manipulation et la culpabilisation, mécanismes chers à sa génitrice. Confus par cette relation amour-haine qui l’obsède de plus en plus, Hubert vague dans les arcanes d’une adolescence à la fois marginale et typique – découvertes artistiques, expériences illicites, ouverture à l’amitié, sexe et ostracisme -, rongé par la hargne qu’il éprouve à l’égard d’une femme qu’il aimait pourtant jadis.

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