Les innocents

Fin du XIXe siècle, une préceptrice s’occupe de deux jeunes enfants, tourmentés par les fantômes de leur précédente enseignante et de son amant. Elle essaie de convaincre le tuteur des enfants de la réalité de cette influence néfaste, alors qu’elle-même présente les symptômes d’une maladie mentale. Adaptation de la nouvelle de Henry James, “le Tour d’Ecrou”, inspirée par des évènements racontés à l’écrivain par l’archevêque de Canterbury. L’atmosphère de malaise est le fruit d’une réalisation virtuose plus que de faits réellement montrés. C’est tout le charme de ce film fantastique d’une grande qualité., En Angleterre, fin du XIXe siècle. Miss Giddens, une jeune gouvernante, se voit confier la tâche d’éduquer deux jeunes enfants vivant avec leur nourrice dans un vieux manoir anglais. L’ombre d’une malédiction semble rôder. Miss Giddens perçoit d’étranges comportements de la part de ses protégés et leurs esprits semblent habiter par deux êtres débauchés qui ont vécu peu de temps auparavant au manoir…, Une histoire de possession où le réalisateur de “Gatsby le Magnifique” crée un sentiment d’effroi persistant autour d’événements qu’il ne montre jamais. Inspiré d’une nouvelle de Henry James, du pur art, avec une Deborah Kerr hallucinante !, Fille d’un pasteur, Miss Giddens est engagée par un aristocrate comme gouvernante de ses deux neveux orphelins vivant dans le château de Bly. Elle y est accueillie par Mme Grose, la femme de charge et par Flora, exquise fillette d’une dizaine d’années. Tout aussi noble et beau, son frère, Miles, arrive peu après, renvoyé de son collège à cause de son “influence pernicieuse” sur ses camarades. Dès lors, la situation se dégrade. L’ombre d’une malédiction semble roder surle château et Miss Giddens est témoin d’étranges apparitions. Mme Grose lui révèle que l’ancienne gouvernante, morte noyée, entretenait une sulfureuse passion avec un valet décédé.