Bénin, coton à tout prix
Au nord du Bénin, chaque année d’octobre à janvier, Dramane et Zachari, chauffeurs de camions bringuebalants ne survivent qu’au rythme de la récolte du coton., Chaque année d’octobre à janvier, les routiers Dramane et Zachari vivent au rythme de la récolte du coton dans le nord du Bénin. Comme eux, des centaines de chauffeurs tentent de tirer profit de cet or blanc qui représente près de 40 % des exportations du pays. Mais la culture du coton appauvrit dramatiquement les sols des campagnes : la fleur demande des quantités astronomiques d’eau – dont manquent les Béninois – pour pousser. Dans ce contexte, Zachari se bat pour charger les maigres récoltes de coton avec une épave roulante. Dramane est pour sa part collé sept jours sur sept au volant d’un énorme camion, et fonce pied au plancher pour livrer le port de Cotonou au plus vite., Au nord du Bénin, chaque année d’octobre à janvier, Dramane et Zachari, chauffeurs de camions ne survivent qu’au rythme de la récolte du coton. Comme eux, des centaines de chauffeurs tentent de tirer profit de cet or blanc qui représente près de 40% des exportations du pays. Mais la culture du coton appauvrit dramatiquement les sols des campagnes… La fleur immaculée demande des quantités astronomiques d’eau pour pousser… l’eau qui au Bénin manque cruellement aux habitants qui parcourent des kilomètres à pied pour en trouver. Dans ce contexte pénible, Zachari se bat pour charger les maigres récoltes de coton avec une épave roulante. Dramane lui, est sept jours sur sept collé au volant d’un énorme camion, un ” titan “. Il fonce pied au plancher pour livrer le port de Cotonou au plus vite…
