Sénégal : la tête hors de l’eau
Au Sénégal, tous les ans, à la saison des pluies, les eaux recouvrent des régions entières, villes comprises, provoquant un véritable exode climatique vers la Casamance. La route passe par la Gambie, petit pays enclavé traversé par le fleuve du même nom, qui se dresse telle une barrière au milieu du Sénégal, et dont l’une des principales ressources est le racket des voyageurs. Des exilés saisonniers sont empêtrés dans une galère inimaginable sur des pistes transformées en pièges de boue par les pluies. Des femmes effectuent un travail harassant dans les rizières et les pêcheurs à bord de leurs longues pirogues de bois bravent l’océan et ses dangers pour un salaire de misère. Garder la tête hors de l’eau devient un défi quotidien…, Tous les ans, à la saison des pluies, les eaux recouvrent des régions entières du Sénégal, y compris les villes, provoquant un exode climatique vers la Casamance. La route de cette migration passe par la Gambie, petit pays enclavé au cœur du Sénégal, dont l’une des principales ressources est le racket des voyageurs. Des exilés saisonniers sont empêtrés dans une galère inimaginable sur des pistes transformées par la pluie en pièges de boue, des femmes effectuent un travail harassant dans les rizières, et les pêcheurs à bord de pirogues de bois bravent l’océan et ses dangers pour un salaire de misère. Dès lors, garder la tête hors de l’eau devient un véritable défi.
