On nous appelait Beurettes

Portrait de la première génération de femmes d’origine maghrébine nées en France après la guerre d’Algérie. À travers les témoignages de Mina, d’Aourdia, de Dalila et de la réalisatrice, le film retrace l’histoire méconnue de ces femmes, les premières à affronter la question de la double identité et à devoir trouver les chemins de leur émancipation, entre traditions familiales et préjugés de la société d’accueil., La réalisatrice Bouchera Azzouz raconte et croise sa propre histoire avec celles de ses amies de la cité de l’Amitié à Bobigny : Mina, Aourdia et Dalila. À travers leurs témoignages et leurs différentes trajectoires, on découvre leurs conquêtes en tant que filles d’immigrés, mais aussi en tant que femmes. Elles reviennent notamment sur leur enfance, qui déjà portait les signes d’un tiraillement culturel. Aourdia raconte son enfance et les instructions de son père. Le documentaire entre dans l’intime de ses femmes et rend compte tant des liens de ces filles/femmes à leurs mères et leur famille que de leurs rêves de liberté et de vie sociale., A travers la vie de plusieurs femmes nées dans les années 70 à la Cité de l’amitié à Bobigny, Bouchera Azzouz revisite leur histoire qui est aussi la sienne, une histoire où secroise la lutte pour leur émancipation féminine et sociale et leur place de femmes immigrés dans la société française.