Peau d’âne

La Reine mère meurt. le roi est incosolable. Il a fait boeu de ne se marier de nouveau qu’avec une femme plus belle encore que sa défunte épouse. Car il faudra bien une descendance : ils n’ont eu qu’une fille de leur mariage. Sous la pression des Ministres, le Roi se laisse convaincre d’épouser l’éventuelle perle rare. On la trouve enfin : sa propre fille, la Princesse est la plus belle fille du Royaume. Face à ce crime, et pour réparer une ancienne rancoeur, la marraine, une fée, se charge de libérer la Princesse de cet odieux sortilège. La Princesse ne veut pas déplaire à son père, l’aime beaucoup, mais devine que son Amour qu’elle aime tant est ailleurs. De caprices en caprices, le Roi accepte même le sacrifice de son âne, pour gage d’amour. Un âne qui donnait chaque jour des kilos de pierres précieuses et d’or. La Princesse, avec la complicité de sa marraine, s’exile et se cache dans un autre Royaume., Une princesse s’enfuit de son royaume car son père désire l’épouser., Pour ne pas se marier avec son père, et sur les conseils de sa marraine, la fée des Lilas, la princesse s’enfuit dans la forêt, où elle vit comme une souillon sous la dépouille d’un âne., La reine moribonde a fait promettre au roi de n’épouser qu’une femme plus belle qu’elle. Dans tout le royaume, une seule personne peut se prévaloir d’une telle beauté, sa propre fille. Revêtue d’une peau d’âne, la princesse désespérée s’enfuit du château familial., Pour éviter d’avoir à épouser son père veuf, une princesse use de tous les subterfuges avant de s’enfuir dans la forêt où, déguisée en souillon avec une peau d’âne, elle devient servante. Un prince charmant la remarque et tombe éperduement amoureux d’elle. Il la retrouvera grâce à un anneau d’or qu’elle laisse tomber dans un gâteau., Il était une fois un roi, une reine et leur fille, qui vivaient heureux dans un beau royaume. La reine, d’une grande beauté et atteinte d’un mal incurable, fit promettre à son époux, sur son lit de mort, de ne se remarier qu’avec une femme la dépassant en beauté. Aucune princesse ne put prétendre à un tel éclat, sauf la fille du roi, qui se résolut donc à lui demander sa main. Effrayée, la princesse repoussa par trois fois le projet, commandant trois robes impossibles à réaliser, couleur du temps, de la lune et enfin du soleil. Les artisans du roi relevèrent le défi. En dernier recours, la princesse demanda la peau de l’âne de la cour, un animal vénéré par le roi qui, chaque matin, déposait sur sa litière or et pierres précieuses…, C’est un royaume enchanté dans lequel la reine se meurt. En guise de dernières volontés, elle ordonne à son mari de n’épouser en secondes noces qu’une femme plus belle qu’elle. Or, seule sa fille la surpasse en grâce et en beauté. Le roi demande alors la main de cette dernière. Mais la fée des Lilas, marraine de la princesse, veille. Après avoir expliqué à sa filleule qu’on ne peut épouser son père, elle lui conseille de feindre les plus extravagants caprices afin de décourager les assauts paternels. En dernier recours, la princesse exige la peau de l’âne qui prodigue chaque jour, en guise de crottin, des monceaux de pièces d’or… Une jolie fleur dans une peau d’âne À l’origine, les contes de Perrault ne s’adressaient pas aux enfants. Seul un public d’adultes habitués aux subtilités du bel esprit et aux sous-entendus piquants était réellement visé. Un vieux monsieur amoureux de sa fille, un prince neurasthénique à qui les médecins prescrivent ‘l’hymen’ en guise de remède, un doigt qui cherche son anneau : autant de thèmes pas vraiment catholiques… Loin de le trahir, Jacques Demy dévoile les implications cachées du conte et en restitue toute la saveur. ‘Attention, attention : toutes les filles du royaume dev ront se rendre au château pour essayer une certaine bague. Mais attention, les filles seulement !’, précise-t-on. Pointes d’humour suggestives et allusions gauloises ne manquent pas, si l’on veut bien les entendre. Delphine Seyrig, merveilleuse dans ses robes vapore uses, a mis sa voix veloutée au service de la fée des Lilas, vamp ensorceleuse à la mode des années vingt, qui porte sa baguette magique avec la même élégance qu’un fume-cigarette et proclame sans complexe son amour pour le roi… Tout cela ne re t i re rien à l’atmosphère féerique de ce chef-d’oeuvre où l’influence de Cocteau se fait partout sentir. Les trouvailles ingénieuses de mise en scène, telle l’irruption anachronique d’un hélicoptère sur le perron du château de Chambord, les inoubliables refrains de Michel Legrand, la beauté des costumes font de Peau d’âne un enchantement pour les yeux, une fête pour les petits comme pour les grands. Sous-titrage pour sourds et malentendants, Veuf et inconsolable, le roi, qui a promis à sa femme mourante de ne se remarier qu’avec une femme plus belle qu’elle, découvre soudain la beauté radieuse de sa fille et décide de l’épouser. Horrifiée, la jeune fille requiert l’aide de sa marraine, la fée des Lilas. Celle-ci lui conseille de demander à son père d’impossibles présents. Mais chacune de ses exigences est aussitôt satisfaite. Pour finir, drapée dans les robes couleur de Temps, couleur de Lune et couleur de Soleil qu’elle a obtenues de son père, la princesse formule un dernier voeu. Elle exige la peau de l’âne qui, chaque matin, laisse des diamants et des écus dans sa litière., La reine, à l’article de la mort, fait promettre au roi de n’épouser qu’une femme plus belle qu’elle. Malheureusement, dans tout le royaume, une seule personne peut se prévaloir d’une telle beauté : la princesse, sa propre fille. Désespérée et effrayée, cette dernière prend conseil auprès de sa bonne fée puis s’enfuit du royaume, revêtue d’une peau d’âne. Elle trouve une place de souillon dans une ferme du royaume voisin, puis un jour, le prince de ces lieux l’aperçoit., Alors qu’elle rend son dernier souffle, la reine fait promettre à son époux qu’il ne se remariera qu’avec une femme plus belle qu’elle. La seule qui puisse en réalité rivaliser de beauté avec la défunte reine est sa propre fille. Effarée par la proposition de mariage du roi son père, la princesse prend conseil auprès de sa marraine, la fée des lilas. Elle finit par fuir le palais, revêtue de la peau de l’âne tué pour elle par son père., C’est un royaume enchanté dans lequel la reine se meurt. En guise de dernières volontés, elle ordonne à son mari de n’épouser en secondes noces qu’une femme plus belle qu’elle. Or, seule sa fille la surpasse en grâce et en beauté. Le roi demande alors sa main. Mais la fée des Lilas, marraine de la princesse, veille.